L’objet de l’étude est le mécanisme complet d’essuie-glace avant du Renault Scénic II. Ce véhicule étant un monospace, la surface de la vitre avant est importante (1,4 m²), ce qui impose un mécanisme d’essuie-glace adapté.
Principe de fonctionnement :
L’ensemble du mécanisme est entraîné par un unique moto-réducteur. La chaîne de transmission de puissance se décompose en trois parties :
1 - La transmission primaire :
Composée de la manivelle motrice S2, de la bielle primaire S3 et du renvoi S4. Le balai d’essuie-glace conducteur est lié complètement au renvoi S4.
2 - La transmission intermédiaire :
Elle transmet la puissance du renvoi S4 au côté passager. Elle est composée de la bielle secondaire S5 et de la manivelle intermédiaire S6.
3 - La transmission secondaire :
Elle entraîne le balai passager. Il s’agit d’un système dit « quatre barres », composé du bâti tubulaire S1 fixe, du levier secondaire S7, de l’entraîneur passager S8 (lié au balai passager) et du levier primaire S6 (en liaison encastrement avec l’axe et la manivelle intermédiaires 24+6).
La transmission primaire analogue à un système bielle-manivelle permet de transformer la rotation continue de l’arbre de sortie du réducteur en rotation alternative du renvoi S4, nécessaire au mouvement aller-retour des balais d’essuie-glace.
Comme la plupart des monospaces, le Renault Scénic II favorise l’habitabilité. Les grandes dimensions des surfaces vitrées y contribuent. Les balais d’essuie-glace sont à armature souple, ce qui les rend très légers et peu encombrants vu leur grande longueur (essuie-glace conducteur 650 mm, passager 550 mm).
Le dispositif d’essuie-glace d’un véhicule contribue à la sécurité des occupants ce qui amène à définir un certain nombre de critères caractérisant l’efficacité du balayage.
Ces critères portent sur les dimensions de la surface balayée et la vitesse de balayage.
Validation de la surface de balayage :
Validation de la vitesse d’essuyage :